Qui dit Afrique dit musique, tam-tam, balafon, kora, danse... ou plus tard, le Jazz. Ceci est presque devenu un cliché. Mais dans son passage d’une antique oralité à des formes d’écritures résolument modernes, ces éléments se sont vs intégrés, transformés, au point de venir bousculer et rénover l’ordonnance des genres littéraires importés de l’occident.
De bons spécialistes s’interrogent sur ce problème et tentent de démêler l’écheveau des échanges culturels qui se sont ainsi produits depuis plus d’un siècle sur le continent africain comme en Europe. Car si les écrivains africains ont tenu à se positionner dans leurs œuvres à propos de leur musique, les écrivains coloniaux, de leur côté, ont tenu à nous donner leurs représentations de cet univers si particulier. La confrontation a de quoi surprendre...
Dans une dernière partie, deux écrivains, Olympe Bhêly Quenum et Ahmadou Kourouma prennent la parole pour nous dire à leur tour ce qu’ils en pensent.
2001, 15 × 21 cm, 9,15 €, 260 p., dos carré collé, ISBN 2-84269-449-X.
Coll. « Les Carnets du Cerpanac » nº 1, ISSN en cours.
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