Avec le tome II de La Magie, nous entrons dans l’Antiquité grecque tardive. Époque de brassage, de remise en question, de contacts de plus en plus étroits avec l’Orient. Papyrus et gemmes se multiplient, permettant aux chercheurs de constituer des corpus. La première partie montre que la plupart des écrivains, qu’ils soient philosophes, savants, théologiens, historiens ou pètes, ont leur mot à dire sur la magie, de Plutarque à Nonnos en passant par Élien, Dion Cassius, Jamblique et Eunape.
La deuxième partie est consacrée aux mythes. On pourrait être surpris de rencontrer Athéna dans la galerie des magiciens, Mais on doit se rendre à l’évidence : c’est une déesse de la métamorphose, don qu’elle utilise pour elle-même aussi bien que pour les humains. On ne s’étonnera pas, en revanche, de voir apparaître les noms d’Hermès, le dieu psychopompe ; d’Hécate infernale et lunaire ; d’Héphaïstos le forgeron qui donne la vie à des objets en or ou enferme dans des filets invisibles et inextricables ; de l’enchanteresse Circé ; ou d’Althaia utilisant, grâce à un tison, la magie sympathique pour consumer de l’intérieur Méléagre, son propre fils. Mais la plus fêtée de toues les magiciennes est Médée, présente ici grâce à Apollonios de Rhodes, Valerius Flaccus, les peintres de vases et l’opéra.
2000, 15 × 21 cm, Volume ou tome 2, 22,87 €, 340 p., dos carré collé, ISBN 2-84269-399-X.
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