Le « constructivisme » semble, en ce début de XXIe siècle, « à la mode ». Beaucoup de chercheurs s’en réclament d’ailleurs abusivement, confondant le « constructivisme scientifique », dont ce colloque essaie de définir les grandes lignes d’application, avec les efforts, normaux et nécssaires, de construction de l’objet scientifique qui sont faits dans toute recherche.
Des confusions sont aussi faites avec le « constructionnisme social » (ou « constructivisme empirique »), c’est-à-dire ave l’ensemble des phénomènes psycho-sociaux qui voient les acteurs élaborer, à travers leurs communications et leurs actions, leurs propres « réalités sociales ». Certains pensent même que l’étude de « processus », qui contribuent à l’émergence de quelque chose, est en soi, une recherche « constructiviste ».
Les communications faites à ce colloque éclairent ce que peuvent être des méthodologies de recherche qui se situeraient vraiment dans le paradigme constructiviste.
Ce paradigme est tout d’abord cerné par différentes conférences qui en précisent les principes, les contours et les limites.
Les différents conférenciers s’efforcent ensuite de mettre en œuvre des méthodologies constructivistes pour étudier des phénomènes communicationnels très divers. À travers leur réussite, ou leur relatif échec, on se fait une idée de plus en plus précise des exigences et des apports du constructivisme scientifique.
Au total, les actes de ce colloque font comprendre les fondements de la définition d’une méthodologie constructiviste et les mécanismes de sa mise en œuvre. Ils ouvrent donc la voie à la mise au point de ces méthodologies innovantes, lesquelles permettront d’atteindre de nouvelles conceptualisations.
15 × 21 cm, 15 €, 336 p., dos carré collé, ISBN 2-84269-602-2.
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