Mythes grecs 1. Origines

Alain Moreau
« Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être », déclarait La Fontaine, après le fabuliste latin Phèdre. Il y a l’apparence et la réalité, la surface et les strates successives qui, de descente en descente dans les profondeurs du mythe, livreront peut-être au mythologue mué en spéléologue la signification la plus ancienne. C’est ainsi que grâce à l’étymologie se révèlent les traits primitifs de la personnalité de certains héros. Mais cette recherche nous mène plus loin encore, vers les origines du monde, les cosmogonies, les cataclysmes primordiaux, les naissances et les renaissances d’une humanité sans cesse remise en question par le dieu suprême. Elle permet de découvrir, au delà de l’admirable torse pivotant du Discobole de Myron, les dieux de la végétation bulbeuse que vénéraient les premiers hommes. Elle met en lumière la propension des Grecs à éloigner dans l’espace et dans le temps aussi bien le monde idéal (les pays au parfum où habitent les dieux, les contrées de justice, d’abondance et de boheur des Hyperboréens et des Éthiopiens) que l’humanité qui s’entretue et s’entredévore, une humanité enférocée qui, selon les Grecs, ne saurait être que barbare, non-grecque. Mais cette opération de propagandande, consciente ou inconsciente, est manquée : les mythes dévoilent, les mythes dénoncent. [...]

1999, 15 × 21 cm, Volume ou tome 1, 18,29 €, 272 p., dos carré collé, ISBN 2-84269-239-X.


Du même auteur « Moreau, Alain » :

Sur le même sujet « Lettres classiques » :

Rechercher un ouvrage

Naviguer dans le catalogue

Pratique

Commander un ouvrage

Merci à Spip

Navigation